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Dépêche du Midi (30 mars 2024) :

Verniolle. La poésie a résonné dans la salle du Relais de Poche

Le "Printemps des Poètes" a fait éclore de belles propositions au Relais de Poche. Les deux soirées organisées par les Amis de Poches dans le cadre du "Printemps des poètes", ont fait salle comble. Les membres de l’association, soucieux de promouvoir toutes les formes de culture populaire, s’associent régulièrement à cette manifestation depuis sept ans.

En début de mois, Pierre Soletti est venu parler de poésie et présenter, à sa façon, la diversité de son travail. En particulier de quelques textes qu’il a écrit. Il a ensuite fait jouer le public avec les mots.

Mardi dernier, deux propositions artistiques se sont enchaînées sur la scène du Relais de Poche. En lever de rideau, l’artiste 1 Riche Kannibal a slammé sur la scène du Relais de Poche quelques-uns de ses poèmes, accompagnés au piano par Vincent Sarrat. Les compositions de ce dernier ont illustré et donné du relief aux textes.

Puis, le public a pu découvrir le spectacle "Deux routes de Rimbaud". Ce spectacle, crée par Dick Annegarn et Boloc – deux artistes dont la réputation n’est plus à faire – évoque la vie du poète Arthur Rimbaud à travers ses poèmes et ses échanges épistolaires. Sur scène, ils ont évoqué la vie erratique du poète et négociant. Dick Annegarn, allongé sur un lit de camp, a lu des lettres écrites par Arthur Rimbaud, au gré de ses pérégrinations et rencontres. Quant à Boloc, il a lu des poèmes.

La musique a accompagné ses lectures. Chacun leur tour, les deux artistes ont interprété des poèmes et des textes originaux s’accompagnant à la guitare.

Pour clôturer un échange avec la salle a permis aux artistes d’expliquer l’intérêt qu’ils portent à ce grand poète, qui n’a pourtant eu aucun succès de son vivant, mais plutôt un parcours que certains qualifient de chaotique.

Dépêche du Midi (21 février 2024) :

Rimbaud, deux soirs au Bijou grâce à Dick Annegarn et Jérôme Boloch

Dick Annegarn et Jérôme Boloch, deux amoureux des mots et de la poésie rendent hommage à Arthur Rimbaud, ce jeudi et ce vendredi au Bijou.

Le plus néerlandais des troubadours français (et vice-versa) et le Toulousain Jérôme Boloch sont depuis six ou sept ans inséparables. Entre ce dernier et Dick Annegarn coule un amour des mots et des chansons. Au sein de l'association "Les Amis du Verbe" et son foyer "L'Epicentre", ces deux-là célèbrent les poésies en prose, en vers et contre tout! Depuis novembre dernier, ils s'attaquent au plus moderne de nos poètes avec  "Deux Routes de Rimbaud", qu'ils présenteront cette semaine au Bijou. "Il y a de la musique au début, au milieu et à la fin, explique Jérôme Boloch, auteur-compositeur-interprète sensible et très attachant. Dick incarne et dit le Rimbaud de la fin, celui des voyages et du négoce, qui cherche sa place dans le monde. Pour ma part, je dis des poèmes comme "Les Corbeaux" ou "Sensation", qui sont des œuvres de jeunesse.

Une écriture d'une prodigieuse modernité

Passionnés - on les comprend - par l'univers de l'auteur du "Dormeur du Val", Annegarn et Boloch ont recréé tout un monde autour de son œuvre. Ainsi, Jérôme a-t-il pris contact, pour une chanson, avec le gardien du cimetière de Charleville-Mézières, où le poète continue de recevoir des lettres de fans énamourés... 133 ans après sa mort! "Comme celle de Jim Morrison à Paris, la tombe de Rimbaud fait l'objet d'un culte, observe le chanteur toulousain. Son écriture, il faut le dire, est d'une prodigieuse modernité ; Gainsbourg lui a sans doute piqué des trucs. Ce n'est ni ronronnant ni enflé : ça va à la moelle. Rimbaud, c'est d'une modernité acerbe, désenchantée, et ce qu'il écrit sur la religion, le monde, la guerre fait terriblement écho avec aujourd'hui."

Un autre écho serait celui que renvoie Annegarn à Rimbaud : comme lui, il a pu tout lâcher pour aller faire des affaires, en quête d'un ailleurs avant de revenir aux mots. Une guitare, deux voix et Rimbaud en figure tutélaire. Le Bijou va frissonner d'émotion.

Yves Gabay

Nos Enchanteurs (24 août 2020) :

40èmes rougissants chanson du jour : "Belle métaphore maritime pour une subtile analyse des sentiments d’un quarantenaire… rougissant."

"Boloc écrit à vers feutrés et distille une pensée profonde en gouttes légères. Son concert en est la part des anges. Qu’il aborde les thèmes les plus intimes ou qu’il s’attaque aux inepties du monde, il trouve le mot et le ton justes." (Présentation de Détours de chant de 2020)

Dépêche du Midi (25 mai 2018) :

Depuis le très beau «Midi 12» en 2014, on savait le talent du Toulousain Boloc, on savait qu'il reviendrait nous parler, sur des lits de guitares acoustiques et des mélodies subtiles, de nos contemporains, du monde qui nous entoure, de lui aussi, peut-être. Gagné. «Indécis heureux», qui sortira mardi 29 mai et qu'il présentera à la Sainte Dynamo aujourd'hui vendredi, est son disque le plus personnel et, par quelque tour de passe-passe poétique – et pas mal de travail -, il touche à l'essentiel. Incompréhension du monde («Ici je suis toujours ailleurs»), questionnements intimes («Comme on ne sait pas» et ses sublimes cordes) ou universels, Boloc tape dans le mille – on pense souvent à Alex Beaupain, c'est dire - et joue juste car, et ce sont là les clés de cette très belle réussite – il joue à domicile et s'est trouvé en Marc Estève (le très doué parolier de Maurane, Art Mengo, Lavilliers, qui signe trois titres, dont le tubesque «Si ça me chante»), un mentor et ami précieux. «J'ai tout écrit et enregistré entre mai et septembre 2017 à la maison et cela change tout, avoue le chanteur. J'ai pris mon temps, travaillé des textes avec Marc, qui a su me montrer comment les améliorer, comment être entre l'abstrait et le figuratif, comment travailler les images, tordre et déstructurer les phrases... Et puis Michel Vergine (Art Mengo, Léotard, Mader...) a fait un travail formidable à partir de mes petites démos...» Entre folk et pop, «Indécis heureux» est à l'image de sa pochette : automnal et mélancolique, lumineux et bucolique. 

Yves Gabay

Nos Enchanteurs (29 mai 2018) :

Jérôme Boloch n’est connu en chanson que sous son pseudo de Boloc. Quatre albums déjà, dont deux autoproduits, de 1994 à 2011, d’une relative discrétion. Et ce cinquième, qui ne saurait être que « pop-folk » puisque c’est comme ça qu’on présente et tente désormais de vendre les disques. C’est tout bonnement de la chanson, qui plus est agréable, avec ce qu’il faut (batterie, basse, programmations) pour hériter du label pop. Avec cependant, utilisés à bon escient, cor et trompette, violoncelle et violon.

Si vous ne l’avez vu sur scène, il se peut que le visage de Boloc vous soit quand même familier : indépendamment de sa qualité d’auteur et de compositeur (pour lui mais aussi pour Clarisse Lavanant, Pierre Donoré, Damien Glez, Ludiane Pivoine, Akim El Sikameya et quelques autres), il est reporter d’images sur M6 et BFMTV. Nous, nous retiendrons le chanteur qu’il est ici, qu’il est parfois. 

C’est par le « je » que Boloc se met dans la peau d’un immigré, entre France et Afrique : « Ici, je suis toujours ailleurs / Dans un champ qui dort en hiver / Là-bas, je suis toujours en fleur / La neige épargne mes paupières », mots justes et sensibles, qui augurent d’un disque de même tonalité, même si les notes parfois s’emballent. Comme dans le titre suivant, un reggae rondement mené, Martin Luther Qui ?, retour sur une des icônes de la paix, lui et Rosa Parks et John Lennon, de peur qu’on les oublie. « Y’a plus d’hiver, y’a plus qu’une serre à ciel ouvert » : à plusieurs titres, à deux chansons, Boloc nous évoque le réchauffement climatique (Envoyé spatial), la fonte des glaces (Indécis heureux).

Sur un ton mélancolique qui semble lui être familier, Boloc sait se faire tendre et revisite les moments passés, les appelant de nouveau, la rappelant. Car « Le bonheur est une cicatrice / Rien ne l’efface ». Problème de communication sans doute, comme dans Tu te tais : « J’aimerai tant, même à mi-voix / Que tu me slames la Traviatta / Mais de ta bouche pire qu’Alcatraz / Ne sort jamais aucune phrase ». Car, entre l’abstrait et le figuratif, Boloc a indéniablement le sens de l’image, de la formule, celle qu’on extrait sans mal de phrases hélas parfois affadies par une pop souvent mal à propos, qui a tendance à tout niveler.

Quatre titres sont signés ou co-signés par son ami et mentor Marc Estève, lui aussi parolier de nombre d’artistes (parmi lesquels Art Mengo, Maurane ou Lavilliers), avec cette même délicatesse, comme une élégante politesse des mots.

Michel Kemper

France Bleu, "les talents France Bleu" (29/08/18) :

"Boloc, Jérôme de son prénom, est un artiste toulousain qui se balade entre chanson aux accents du monde et pop française assumée.

Journaliste de formation, il pose sur l’époque son regard affuté comme dans la chanson « Ici je suis toujours ailleurs », une plongée dans son enfance entre la France et l’Afrique.

Avec le concours de l’auteur marc Estève, qui a notamment travaillé avec Maurane ou encore Bernard Lavilliers, Boloc trace sa route grâce à « Indécis heureux », son album actuel, au délicieux balancement sud-américain."

Dépêche du Midi (14 février 2014) :

"Le renouveau de la chanson pop toulousaine est représenté par les excellents Boloc et Jules Nectar. Leurs albums respectifs, «Midi 12» et «Au fond d’une heure oubliée» sont superbes. Ces deux auteurs sensibles et élégants écrivent en ce moment des chansons pour des artistes confirmés." 

Boloc, une joyeuse mélancolie  (article paru dans la Dépêche du Midi du 5 février 2014) :

"Depuis plusieurs années déjà, Jérôme Boloch, alias Boloc, qui sera ce soir mercredi à la Dynamo dans le cadre de Détours de chant, trace un attachant et subtil sillon dans le terreau fertile et luxuriant de la pop française. Bonne nouvelle : il y présentera les superbes chansons de son dernier album, «Midi 12», en une formule duo où le cor de Jean-Pierre Soulès (aperçu chez Dick Annegarn) répondra à sa guitare.

Comme souvent à Toulouse, on retrouve derrière ce beau projet l’incontournable Pierre Rougean, l’homme qui a mis les Dodoz ou Cats on Trees sur orbite, et dont Jérôme parle comme d’un «miroir artistique» : «Il a le regard extérieur qui apporte un recul et une vraie plus-value sur la structure, parfois sur les zones d’ombres des chansons… Nos visions esthétiques étaient parfaitement complémentaires.» De fait, les chansons de Boloc cochent consciencieusement toutes les cases pop : mélodies accrocheuses (le tubesque «Solitaires», «Sous-ex»), arrangements subtils et élégants («1 000 personnes») et mélancolie rêveuse («Dire non»). L’inspiration est clairement anglo-saxonne (XTC, Beatles, Hollies ou… les Innocents) et Boloc ne s’en cache guère : la chanson française «rive gauche», à textes et gros sabots, non merci. On se réjouira donc de sa programmation à Détours de chant, caution essentielle d’une chanson hexagonale qui ne lâchera rien sur la musicalité, et qui préférera toujours la caresse au coup de poing.

«La chanson française, j’en fais partie, assène-t-il, parce qu’elle est multiforme. J’adore, chez les nouveaux, des gens comme Maissiat ou Florent Marchet et, chez les plus anciens, Daho, Sheller, Lavilliers, Dominique A, Barbara… Est-ce de la chanson, du folk, de la pop ? Je ne sais pas, et peu importe. Si ça chante en français, ça me parle, ça ouvre un imaginaire.»

Humour et légèreté

L’écriture de Boloc, fine et délicate, ausculte les rapports humains, lumineux ou complexes, et souligne la nécessité du rapport à l’autre. L’homme a de l’humour et en joue beaucoup sur scène - l’un de ses derniers morceaux s’intitule, il a osé, «Never mind», double pied de nez à son nom et clin d’œil au premier album des Sex Pistols. «Ma musique est mélancolique, mais sous-tendue par de la légèreté. C’est de la mélancolie joyeuse !»"

Yves Gabay

"Si l’autodérision est un moteur amusant de son travail, on apprécie aussi l’originalité des arrangements entre cor, guitare et voix. Voilà un duo qui manie les mélodies avec élégance et promène un humour pince-sans-rire très agréable." (Présentation de Détours de chant de 2015)

 

Article d'Onstage studio du 7 février 2014 :

"Qui a dit que la Dynamo est un repère de métalleux et autres fous de Hip-Hop ? Mercredi 5 février, les décibels ont laissé place à la poésie et à la douceur dans le cadre du festival « Détour de Chant ». Après six ans de conservatoire et en parallèle de son activité de journaliste, Jérôme Boloch, alias Boloc, s’est engagé dans une carrière musicale il y a plusieurs années. L’auteur compositeur interprète toulousain était accompagné au cor par Jean-Pierre Soules, fondateur de l’orchestre Martin Klein, pour ce concert intimiste à la Dynamo. Un duo étonnant et mélancolique qui a séduit le public."

Frédéric Marie

 

Article de Direct Matin :

"Beaucoup de ses chansons évoquent le cinéma, à travers une musique parfois enjouée, parfois mélancolique."

 

Coup de coeur de la Dépêche du Midi :

"Boloc, un auteur sensible aux chansons pleines de mélancolie et de caractère" (La Dépêche du midi, 28 janvier 2014)

 

"Boloc se range dans la catégorie des inclassables, capables de passer d'un style à l'autre et qui ont avant tout besoin de la scène pour s'exprimer." Le Dauphine libéré

"De facture plutôt classique, la chanson du toulousain Jérôme Boloc est crédible." Longueur d'ondes

"Boloc donne plutôt dans l'humour un peu grinçant, très rentre dedans." Libération

"Si la voix de haute-contre de l’Algérien Akim El Sikameya tutoie les anges, c’est également pour s’intéresser à leur sexe (Elle se déhanche contre moi / Me berçant de sa moiteur in Le ruban noir - texte écrit par J. Boloc)" Les Inrocks

 

Ils aiment, et ont parlé de Boloc :

France Inter, France Culture, Chérie FM, Hexagone, France Bleu, Toulouse FM, Radio FMR, CFM Radio, Radio Paris Lisbonne, TSF, Beur FM, Radio Enghien, Horizon FM, Alpes 1, Up radio, Libération, La Dépêche du Midi,  Le Dauphiné Libéré, le Journal des spectacles, Côté Toulouse, Boum Boum, Longueur d’ondes…

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